Tapis de fleurs 2024

2022

Sous le signe du changement ​ 

Si le Tapis de Fleurs 2022 constituait un retour aux sources, en réinventant les motifs d’Arabesques, le premier Tapis de 1971, Rhizome, le motif 2024, est une véritable rupture à plusieurs niveaux, tout en respectant la tradition. 

Historiquement, en effet, le Tapis de la Grand-Place était essentiellement composé de bégonias. Cette année, place aux splendides dahlias campinois. Les organisateurs du Tapis de Fleurs de Bruxelles se sont en effet tournés vers ceux du Corso fleuri de Loenhout, qui avaient déjà fourni les dahlias nécessaires à l’édition 2022.

Cette année, plus de 80 % (1 300 m2) du gigantesque tapis de 1 600 m2 seront donc composés de dahlias frais, de différentes couleurs et variétés. Cultivé en Belgique, le dahlia est, en effet, une fleur à la fois robuste et décorative appréciée, utilisée par millions sur les chars du corso de Loenhout. La 72e édition de cette parade florale aura lieu le 8 septembre. L’édition 2023 a attiré pas moins de 17 000 visiteurs venus admirer 32 chars recouverts d’un total de 4 millions de dahlias ! 

projet Whoups

Whoups, une Street Artist liégeoise !

Pour l’organisation du Tapis de Fleurs, ce changement de fleurs était également une occasion idéale derajeunir l’image du tapis, en proposant un design sortant des codes habituels des éditions précédentes, afin d’attirer un public nouveau, tout en conservant ses fidèles.

Jusqu’ici, le motif du Tapis de Fleurs était lié à un évènement culturel, au pays invité d’honneur ou à un anniversaire. Rhizome a été spécialement et uniquement imaginé pour le Tapis de Fleurs. Il est un clin d’œil à Bruxelles et à l’Art Nouveau, ainsi qu’un coup de chapeau au Street Art, à la jeunesse et au surréalisme.

Il a été imaginé par Océane Cornille, une artiste de rue liégeoise. Après des études de graphisme à l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc, à Liège, Océane, sous le pseudo « Whoups ». Elle compose des poésies graphiques utilisant le mouvement des végétaux comme métaphore pour aborder des sujets humains.

« Dans ma démarche artistique, je m’inspire du concept du rhizome végétal pour exprimer la complexité et l’interconnexion de Bruxelles. Les lignes de mon travail représentent le rhizome des plantes, mais sont aussi une métaphore du rhizome urbain, où les quartiers se rejoignent et se séparent dans un réseau complexe et dynamique. Comme les racines d’une plante, ces lignes se croisent et se superposent, créant un réseau dense et organique qui reflète la diversité et la vitalité de Bruxelles », explique la jeune artiste.